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Pages spéciales, parues dans «La Tribune de Genève» du 20 09 2025. © Sophie Marteau/Tribune de Genève

En Amérique latine et aux Caraïbes, les besoins sont immenses : en 2023, 172 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté et 66 millions dans l’extrême pauvreté, soit un total de 38% de la population, selon le Panorama social 2024 dressé par la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l’ONU (CEPALC). Pour sa part, la FAO (Food and Agriculture Organization) estime que 187,6 millions de personnes ont souffert d’insécurité alimentaire modérée ou sévère cette même année, ce qui représente quelque 28% de la population.

Dans ce contexte, les projets des ONG agissent auprès des communautés les plus vulnérables, enfants, femmes, peuples autochtones et personnes afro-descendantes, délaissées par les politiques publiques. Leurs objectifs? Favoriser l'accès à la santé, à la formation et à l'éducation; préserver les savoirs, traditions et terres des peuples autochtones; poursuivre la lutte contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire, les inégalités; freiner la destruction de l’environnement et des forêts. 

Depuis 2021, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a défini de nouvelles orientations géographiques dans le domaine de la coopération internationale en réorientant son action vers l’Afrique, l’Asie et l’Europe de l’Est, ne maintenant qu’une aide d’urgence en cas de catastrophe sur le continent latino-américain. De plus, depuis 2025, le DFAE demande aux ONG de travailler en adéquation avec cette stratégie. Or la Fédération estime nécessaire de poursuivre ses activités en Amérique latine et dans les Caraïbes avec l’appui des collectivités publiques genevoises. 

Il n’est pas seulement question de prolonger des projets efficaces: il s’agit aussi d’assurer une présence suisse dans la région, de contribuer à une coopération internationale de proximité au bénéfice des communautés concernées, de soutenir des populations qui luttent pour survivre et des partenaires capables de construire des alternatives durables. Dans tous ces domaines, l’action des ONG reste irremplaçable.

Au sommaire

> «L'irremplaçable action des ONG»: l'éditorial de Catherine Schümperli Younossian, secrétaire générale de la FGC. 

> «Des projets essentiels pour améliorer la vie des populations vulnérables»: la coopération reste indispensable en Amérique latine et aux Caraïbes, alors que près de 40% des habitant·e·s de la région  vivent dans la pauvreté et l'extrême pauvreté.

> «Si j'étudie, je pourrai avoir une vie meilleure»: la région fait face à des violences importantes à l’encontre des femmes, des enfants et des communautés autochtones. Malgré des avancées, il faut continuer à agir, témoignent trois organisations membres de la FGC: Espace Femmes International (EFI), Terre des Hommes Suisse et Traditions pour Demain. 

> «Les peuples autochtones sont les meilleurs gardiens de la forêt»: comment des communautés autochtones soutenues par trois organisations membres de la FGC, le MCI, emp'ACT et E-CHANGER, utilisent leurs savoirs pour préserver la biodiversité et les forêts au Pérou, en Colombie ou au Brésil.

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