Un atelier sur le plaidoyer dans la souveraineté alimentaire

Démarche 

La rencontre s’est tenue au Sénégal, pays qui a une forte expérience sur le sujet auprès des mouvements paysans et dans la concertation avec la société civile. 

L’atelier a rassemblé une cinquantaine de participant·e·s venu de huit pays d’Afrique.

Durant cinq jours, il a permis d’échanger des expériences sur la manière de mener des plaidoyers efficaces en faveur de la consommation de produits locaux mais aussi de la protection des semences paysannes. 

Plusieurs campagnes ont été analysées pour en tirer des bonnes pratiques comme : contribuer à améliorer les politiques agricoles et alimentaires, se mobiliser pour l’arrêt de l’importation du riz japonais au Burundi, pour les arrêts temporaires d’importation d’oignons au Sénégal ou l’interdiction du bromate de potassium dans les farines boulangères au Togo.

Un webinaire de restitution, la production d’outils vidéo, ainsi que des fiches pédagogiques ont complété l’atelier, offrant une dimension de capitalisation aux participant·e·s.

Une déclaration a été adoptée à l’issue de l’atelier. Elle rappelle que la souveraineté alimentaire en Afrique ne pourra être effective que « lorsque la reconnaissance des semences paysannes, la sécurité foncière, la relocalisation des systèmes alimentaires pour une alimentation saine et durable seront des réalités».