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La conseillère d’État Nathalie Fontanet répond à une question au cours de la conférence de presse de présentation des statistiques 2020 de la solidarité internationale.©David Wagnières

Sous le titre Solidarité Genève Sud, cette étude approfondie est réalisée depuis 1985. Menée auprès des 45 communes et du Canton de Genève, elle détaille l’engagement des pouvoirs publics genevois dans la solidarité internationale et permet de suivre les contributions versées aux projets de quelque 400 acteurs genevois de la coopération au développement, de l’aide humanitaire, de la promotion des droits humains et de la paix, de la prévention des conflits ainsi que de la sensibilisation à ces questions. 

L’objectif à atteindre? Le 0,7% internationalement convenu et ceux prévu par la Loi cantonale sur le financement de la solidarité internationale datant de 2001. Celle-prévoit que le Canton consacre à cette politique publique au moins 0,7% de son budget de fonctionnement. Cette loi et cette valeur font désormais office de repère pour l’ensemble des collectivités publiques genevoises.

La solidarité internationale dans la législation

« La Confédération s’attache à préserver l’indépendance et la prospérité de la Suisse ; elle contribue notamment à soulager les populations dans le besoin et à lutter contre la pauvreté ainsi qu'à promouvoir le respect des droits de l'homme, la démocratie, la coexistence pacifique des peuples et la préservation des ressources naturelles ».

« La coopération au développement et l’aide humanitaire internationales expriment la solidarité qui figure au nombre des principes régissant les relations de la Suisse avec la communauté internationale et répondent à la situation d’interdépendance qui existe entre les diverses parties du monde. […] ».

« Les mesures prises en vertu de la présente loi tiennent compte de la situation des pays partenaires ainsi que des besoins des populations auxquelles elles sont destinées ».

« La coopération au développement soutient les efforts des pays en développement en vue d’améliorer les conditions de vie de leurs populations. Elle doit contribuer à mettre ces pays en mesure d’assurer leur développement par leurs propres forces. Elle tend, à long terme, vers un meilleur équilibre au sein de la communauté internationale ». 

« Elle soutient en priorité les efforts des pays en développement, régions et groupes de population les plus défavorisés ».

« L'État soutient la vocation internationale de Genève en tant que centre de dialogue, de décision et de coopération internationale, fondé sur la tradition humanitaire et le droit, ainsi que sur les valeurs de paix et de solidarité ». 

« Il [l’État] mène une politique de solidarité internationale soutenant la protection et la réalisation des droits de l'homme, la paix, l'action humanitaire et la coopération au développement ».

« L'État reconnaît et soutient le rôle des associations et du bénévolat dans la vie collective. Il respecte l'autonomie des associations. Il peut nouer des partenariats pour des activités d'intérêt général ».

« La République et canton de Genève, en tant que cité internationale reconnue pour sa vocation de défense de la paix et de coopération internationale, s'engage à mener une politique active en faveur de la solidarité internationale ». 

« Pour concrétiser l'objectif mentionné à l'article 1, la République et canton de Genève consacre au moins 0,7% de son budget annuel de fonctionnement à la solidarité internationale, particulièrement en soutenant des projets de coopération, d'aide au développement, de promotion de la paix et de défense des droits sociaux et de la personne ».

Statistiques 2020

La dernière enquête présente les données 2020. Cette année-là, les collectivités publiques genevoises ont consacré 31,2 millions de francs à la solidarité internationale. Ce montant s’est inscrit en augmentation de 1,3 million par rapport à 2015, date de la précédente enquête, grâce aux contributions du Canton et de la Ville de Genève. Au niveau communal, 13 communes ont alloué 0,7% ou davantage de leurs charges de fonctionnement à cette politique publique. 

Globalement, le 8e baromètre de la solidarité internationale a montré des résultats contrastés et un ralentissement de la progression de l’engagement financier pour la solidarité internationale, ce qui appelle à la vigilance dans une période où les besoins sur le terrain restent immenses.

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