L'émission de décembre 2025 sur Léman Bleu vous emmène en Ouganda, près de la frontière kenyane, visiter un projet de FH Suisse et de son partenaire local FH Ouganda. Face aux périodes de sécheresse récurrentes, ce projet forme des communautés agricoles à la transition agroécologique pour rendre le système alimentaire plus résilient et durable. Il vise également à développer des activités génératrices de revenus pour les familles durant les périodes sans récoltes.
Favoriser la transition agroécologique et améliorer les conditions de vie des communautés, en Ouganda
Le nord-est de l’Ouganda est l’une des régions les plus défavorisées du pays, avec un taux de pauvreté élevé, des moyens de subsistance limités et des niveaux de revenus faibles pour les communautés rurales qui y vivent, essentiellement de l’élevage et de l’agriculture. Parmi les difficultés auxquelles elles font face: le changement climatique qui renforce la sécheresse et dérègle les saisons des pluies, accentuant la faible productivité agricole; un difficile accès à l'eau, ainsi qu’un prix élevé des denrées alimentaires, soumises à une forte inflation. En raison de ces différents facteurs, l’insécurité alimentaire est importante.
Depuis plusieurs années, le projet de FH Suisse, mené avec son partenaire local, accompagne environ 2000 paysans et paysannes pour améliorer leurs conditions de vie. En plus de ces bénéficiaires direct·e·s, plus de 10 000 membres de leurs familles tirent indirectement parti du projet.
Parmi ses objectifs, l'accroissement de la production agricole (de maïs, haricot, arachides, sorgho, patates douces, légumes comme les tomates et les choux, par exemple), en quantité et en qualité, ceci de manière durable et respectueuse de l’environnement, au travers de pratiques agroécologiques. Il s’agit également d’améliorer l’accès à l’eau grâce à l'aménagement de puits et à l'irrigation, ainsi que de renforcer l’éducation à l’hygiène et à la santé. Autre but: développer des activités entrepreneuriales, comme l'ouverture d'échoppes de vente de matériel pour motos, d'épicerie ou de vente de vêtement, pour permettre de dégager des revenus complémentaires hors périodes de récolte. Un accent particulier est placé sur l’intégration économique et sociale des femmes.