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La prévention des comportements sexuels répréhensibles est une priorité. ©Image Sophie Marteau

Le Code de conduite pour la prévention contre les abus de pouvoir et les irrégularités couvre de nombreux domaines: le mobbing, les menaces et le harcèlement psychologique; le harcèlement sexuel; l'exploitation et les abus sexuels; la corruption et la fraude; les conflits d'intérêts; la santé et la sécurité; l'utilisation des ressources et des actifs; l'intégrité digitale; le respect de l'environnement ainsi que la confidentialité.  

L’adoption de ce code témoigne des valeurs éthiques portées par la FGC, qui s’engage à agir de manière intègre et responsable en respectant les normes légales en vigueur en Suisse et dans les pays partenaires. Il s’inscrit dans une démarche préventive (faire connaître les standards minimaux à respecter auprès des parties prenantes de la FGC) et de redevabilité (assurer aux bailleurs de fonds le respect de ces normes).

Le code établit la conduite attendue de toute personne employée par la FGC (salariée ou bénévole), ainsi que de toute organisation membre, selon les standards et les bonnes pratiques ayant cours dans le secteur de la coopération internationale. La FGC condamne les abus de pouvoir et les irrégularités sous toutes leurs formes.

Le Code de conduite pour la prévention contre les abus de pouvoir et les irrégularités fait partie intégrante du Manuel de la FGC. Il est assorti d'un mécanisme de signalement des abus. Il s’applique à toutes les personnes ou organisations qui ont une relation contractuelle avec la FGC, quelle que soit leur fonction ou leur mandat. 

Prévention des comportements sexuels répréhensibles

La rédaction et l'adoption de ce code s'inscrit dans un travail de plusieurs années mené au sein du FEDERESO: il a commencé par le développement d'une politique commune de prévention et de lutte contre le harcèlement, l’exploitation et les abus sexuels, assortie d'une offre de formation sur la prévention des comportements sexuels répréhensibles. 

Au début des années 2020, les questions de harcèlement, d’exploitation et d’abus sexuels, ou plus largement des violences sexistes dans le cadre professionnel, ont été mises à l’agenda par l’actualité et par une prise de conscience générale sur ces problématiques. La nécessité de mettre en place des mesures de prévention et de réaction spécifiques est devenue un impératif pour le secteur de la coopération au développement. Il s’agissait à la fois d’une exigence légale au niveau du droit suisse et  d’une exigence de la DDC suite à la mise en application, en 2018, du Code de conduite pour les partenaires du DFAE

Dès lors, les fédérations ont prôné un objectif de tolérance zéro face aux cas qui se présenteraient. Avec sa politique globale, le FEDERESO a donné à ses organisations membres les moyens de prévenir et de lutter contre les comportements sexuels répréhensibles envers leurs collaboratrices, collaborateurs, leurs partenaires de terrain, qu’ils ou qu’elles soient salarié·e·s ou bénévoles. Ceci également afin de protéger les bénéficiaires. En Suisse, cette politique vise à protéger les salarié·e·s et les bénévoles au sein des Secrétariats et des instances, ainsi que les personnes actives (salarié·e·s et bénévoles) au sein des OM. 

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