Au Népal, les communautés des régions montagneuses dépendent fortement de la pluie pour leurs récoltes. Or le changement climatique modifie la disponibilité de cette ressource, rendant ces populations vulnérables. À cela s'ajoute la déforestation, ainsi que des inondations qui aggravent la situation. En combinant gestion intégrée des ressources naturelles et transition vers l’agroforesterie, le projet soutenu par l'IRHA (l'Alliance internationale pour la gestion d'eau de pluie) présenté ce mois de juin 2025 dans l'émission «Esprit solidaire» entend améliorer la résilience des communautés en restaurant les écosystèmes.
Mieux gérer l'eau pour améliorer la résilience des communautés au Népal
Le projet entend repenser la gestion des ressources en eau (de pluie) et des sols. Cela en mettant en place des mesures de conservation et de rétention d’eau à tous les étages du bassin versant afin de réhabiliter un cycle de l'eau naturel, favoriser la recharge et augmenter la disponibilité en eau, tout en améliorant la structure et la qualité des sols. De plus, le cycle de l’eau étant dépendant d’un couvert végétal et boisé permanent, l’agroforesterie permet une restauration des cycles naturels tout en accordant à la population locale des ressources durables et résilientes pour vivre.
Les communautés sont centrales dans la gestion de leur écosystème. Elles sont sensibilisées et impliquées dans les décisions et la gestion des ressources. Assurer aux habitant·e·s de meilleures conditions de vie dans ces zones montagneuses, y compris grâce à des citernes installées dans les écoles, a aussi pour objectif de limiter l'exode massif de la population jeune vers les plaines et villes.