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Marie-Laure Salles, directrice de l'IHEID; Aurélien Ghose, représentant de l'ONG Rise Uganda; la conseillère d'État Nathalie Fontanet et la présidente de la FGC, Dominique Rossier, au moment de la coupe du ruban d'inauguration. ©David Wagnières

L’inauguration des locaux de la FGC à la rue Rothschild a eu lieu à la suite de la Conférence annuelle avec les collectivités publiques partenaires, en présence de la conseillère d’État Nathalie Fontanet, du maire de Genève Alfonso Gomez, de Pia Hänni, cheffe de section à la DCC, du président sortant de l’ACG et maire de Bernex Gilbert Vonlanthen, ainsi que de la directrice de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), Marie-Laure Salles. 

Plus de 130 personnes étaient présentes. Parmi elles: les deux Conseiller·ère·s aux États genevois·e·s, Lisa Mazzone et Carlo Sommaruga; la conseillère nationale réélue Laurence Fehlmann Rielle et le conseiller national réélu Christian Dandrès ainsi que des candidat·e·s au Conseil national. Là également, des représentant·e·s des collectivités publiques partenaires, notamment de la DDC, du Service de la solidarité internationale (SSI) de l’État de Genève, dont sa nouvelle directrice Anne de Riedmatten, ainsi que des collaborateur·trice·s de la Délégation Genève Ville solidaire (DGVS). D’anciens présidents de la Fédération, comme Jean-Pierre Gonthard et René Longet, ont également participé aux festivités, ainsi que de nombreux et nombreuses représentant·e·s des organisations membres de la FGC, des instances et de son réseau, au sein de la RUI et de l’lHEID notamment.

La conseillère aux États Lisa Mazzone et Catherine Schümperli Younossian, secrétaire générale de la FGC. ©David Wagnières

Avant l’ouverture du buffet multiculturel, la soirée a commencé par des discours et le coupé de ruban. En introduction, Dominique Rossier, présidente de la FGC, a retracé l’histoire de la FGC et ses liens historiques avec l’Institut universitaire d’études du développement (IUED). «Premier rôle donné aux acteurs du Sud, diversité des sensibilités et des opinions, dialogue constant avec les pouvoirs publics: ces trois principes n'ont cessé de faire partie de l’identité de la FGC jusqu’à aujourd’hui. Ils sont la force de son engagement», a rappelé Dominique Rossier. «Grâce à ce déménagement, dans cet espace historique et symbolique, la FGC trouve un nouvel élan», a poursuivi la présidente. 

Liens privilégiés 

Marie-Laure Salles est également revenue sur les liens privilégiés qui unissent de longue date la FGC et l’Institut. «Les activités de l’IHEID et de la FGC se rejoignent sur bien des aspects, en particulier dans le domaine de la coopération internationale. Les deux institutions se complètent en étant pour le public genevois, suisse et international, un espace privilégié de dialogue, d’échanges et d’apprentissage autour des questions de développement et de leurs enjeux contemporains», a déclaré la directrice de l’IHEID. 

Plusieurs discours ont fait référence à l’Agenda 2023, cadre de référence de la coopération internationale, et aux crises qui la mette sous pression. Impact du changement climatique et de la pandémie de Covid-19, conséquences de la guerre en Ukraine, crises humanitaires et conflits de longue durée en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, provoquent «un changement de paradigme dans la coopération internationale», a expliqué Pia Hänni, cheffe de la section des ONG suisses à la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Selon elle, «la FGC montre encore une fois son engagement et sa capacité de réunir des acteurs à différents niveaux pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 dans les pays partenaires et en Suisse». Et de souligner que «la valeur ajoutée» des fédérations «pour atteindre les objectifs ambitieux de l’Agenda 2030 et, en particulier pour la mise en œuvre de la stratégie de coopération internationale de la Suisse, est clairement reconnue». Elle a également appelé à renforcer la collaboration avec et entre les fédérations cantonales pour mieux faire face aux défis globaux.

«La FGC montre son engagement et sa capacité de réunir des acteurs à différents niveaux pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 dans les pays partenaires et en Suisse». Pia Hänni, cheffe de section à la DDC.

Redoubler d’efforts                                                                            

Pour Alfonso Gomez, maire et conseiller administratif en charge du Département des finances, de l’environnement et du logement de la Ville de Genève, l’Agenda 2030 fait également office de boussole. Mais, «à mi-parcours pour atteindre les 17 ODD, (…) le chemin qu’il reste à parcourir est colossal». «Il est ainsi urgent de recréer une dynamique collective à l’échelle mondiale, permettant une action ambitieuse de toutes les parties prenantes», y compris la Ville, le Canton et la Suisse. 

Alfonso Gomez a dès lors déploré que la Stratégie suisse de coopération internationale 2025-2028 «prévoie de diminuer le pourcentage du revenu national brut alloué au financement public du développement». Il a clairement appelé à en «faire plus», «face aux immenses défis à relever», qu’il s’agisse des enjeux climatiques, des droits humains, de la justice sociale et de la paix; et de citer encore les guerres, les déplacements de population, la famine, les récentes catastrophes naturelles. «Ces événements dramatiques devraient nous inciter à redoubler d’efforts», a-t-il lancé en saluant l’engagement de la FGC dans la «lutte pour un monde plus solidaire». Pour lui, «la FGC est devenue une actrice de référence pour toutes les questions ayant trait à la coopération au développement».

La conseillère d'État Nathalie Fontanet. ©David Wagnières

Pour sa part, Nathalie Fontanet, conseillère d'État en charge du Département des finances, des ressources humaines et des affaires extérieures du Canton de Genève, a salué le rôle de la FGC dans la «préservation et le renforcement du tissu associatif genevois. Son engagement est un facteur essentiel d’innovation, d’agilité et de professionnalisme. Grâce à la FGC, Genève confirme son rôle prépondérant dans des domaines tels que la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation - en particulier pour les femmes et les jeunes filles -, ainsi que la protection des populations vulnérables.» Comme les autres oratrices et orateurs, elle a salué les liens de confiance entre la FGC et ses collectivités publiques partenaires. 

Plaidoyer pour la solidarité internationale

Enfin, Gilbert Vonlanthen, président sortant de l’Association des communes genevoises (ACG) et maire de Bernex, a lancé un vibrant appel en faveur de la solidarité internationale. «Dans un monde où la pauvreté augmente et dans lequel la mondialisation accentue l’interdépendance entre les pays, il s’agit s’assumer nos responsabilités et de construire ensemble des projets solidaires visant à réduire ces inégalités et à garantir l’accès aux droits fondamentaux.» 

Des mots qui résonnent au sein du public: c’est bien l’action en faveur d’une plus grande justice sociale et climatique, et en faveur d’un développement durable pour toutes et tous qui anime les membres de la FGC, de ses instances et de ses OM. 

Le professeur Jacques Forster et le conseiller aux États Carlo Sommaruga. ©David Wagnières

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